Arme le plus souvent associée aux Bushis, le Tachi a accompagné ceux-ci durant des siècles. Apparus avant l'ère Heian, ces sabres étaient conçus, tout spécialement pour être utilisés à cheval, avec une armure. Les guerriers les portaient ainsi accrochés à leur ceinture par deux attaches renforcées, la lame tournée vers le bas. Ce sabre était accompagné d'un poignard court ( Koshigatana ) porté directement dans la ceinture du Bushi.
Durant l'époque Heian et l'ère Kamakura, les Tachis possédaient une garde ( Tsuka ) à une seule main, l'autre main étant occupée par les rênes du cheval. Avec le développement des combats à pied, à l'ère Muromachi et surtout Momoyama, les forgerons montèrent les lames avec une garde à deux mains permettant une frappe plus puissante et plus précise. Ils décorèrent également le fourreau avec des incrustations de laque et des renforts métalliques.
A l'époque Edo, les Samouraïs ayant abandonné le port de l'armure, le Tachi céda de plus en plus la place au Katana, beaucoup plus pratique à porter avec le kimono. Le Tachi devint alors, à cette époque, une arme de parade ou de collection pour les seigneurs ( Daimyos ).
Durant l'époque Heian et l'ère Kamakura, les Tachis possédaient une garde ( Tsuka ) à une seule main, l'autre main étant occupée par les rênes du cheval. Avec le développement des combats à pied, à l'ère Muromachi et surtout Momoyama, les forgerons montèrent les lames avec une garde à deux mains permettant une frappe plus puissante et plus précise. Ils décorèrent également le fourreau avec des incrustations de laque et des renforts métalliques.
A l'époque Edo, les Samouraïs ayant abandonné le port de l'armure, le Tachi céda de plus en plus la place au Katana, beaucoup plus pratique à porter avec le kimono. Le Tachi devint alors, à cette époque, une arme de parade ou de collection pour les seigneurs ( Daimyos ).
HISTOIRE DU WAKIZASHI :
Les Bushis ont toujours utilisé une arme auxiliaire en complément de leur sabre ( Tachi, Katana...). Cette deuxième lame, courte, utilisable avec une seule main, servait à de multiples usages difficiles à effectuer avec un long sabre. Que ce soit pour le combat au corps à corps sur les champs de bataille, pour prélever la tête d'un ennemi vaincu ou effectuer un suicide rituel ( Seppuku ), cette arme était indispensable au guerrier.
Long de 30 à 60 cm, le Wakizashi est apparu dans sa forme définitive vers la fin de la période Muromachi. Remplaçant le Tantô ou le Aikuchi dans l'équipement des guerriers en armures, il était plus efficace dans les combats au corps à corps qui commençaient à se généraliser dans les guerres de la période Sengoku.
A l'époque Edo, les Samouraïs, reprenant les traditions des Bushis conservèrent l'utilisation des deux sabres en les associant définitivement sous le nom de Daisho. Privilège absolu des Samourais, le droit de porter les deux sabres était une marque de reconnaissance immédiate des guerriers. Porté lames tournées vers le ciel, le Daisho sera un symbole prestigieux et son interdiction, par le gouvernement Meiji en 1876, provoquera de nombreuses rebellions et de suicides de Samourais.
Long de 30 à 60 cm, le Wakizashi est apparu dans sa forme définitive vers la fin de la période Muromachi. Remplaçant le Tantô ou le Aikuchi dans l'équipement des guerriers en armures, il était plus efficace dans les combats au corps à corps qui commençaient à se généraliser dans les guerres de la période Sengoku.
A l'époque Edo, les Samouraïs, reprenant les traditions des Bushis conservèrent l'utilisation des deux sabres en les associant définitivement sous le nom de Daisho. Privilège absolu des Samourais, le droit de porter les deux sabres était une marque de reconnaissance immédiate des guerriers. Porté lames tournées vers le ciel, le Daisho sera un symbole prestigieux et son interdiction, par le gouvernement Meiji en 1876, provoquera de nombreuses rebellions et de suicides de Samourais.
HISTOIRE DU TANTO :
Apparu très tôt dans l'équipement des guerriers Japonais, il constituait une arme pratique que les Bushis conservaient presque toujours sur eux pour se défendre. Son utilisation fut particulièrement importante durant les époque Kamakura et Muromachi. A l'époque Momoyama, le Tantô fut progressivement remplacé par le Wakisazashi, mais sans disparaître totalement.
Ce sabre court d'environ 30 cm, porté à la ceinture (Sashizoe) par les Bushis, était le complément idéal du long Tachi, dans les combats au corps à corps. Sur le champ de bataille, le Tantô était parfois utilisé pour tenter de percer l'armure, mais plus généralement pour couper les cordons des protections ( Kabuto, Sode, etc...) de l'adversaire, et ensuite être introduit sous l'armure afin de tuer l'ennemi.
Généralement monté sans garde (Tsuba), la garde du Tantô n'était pas tréssée, mais recouverte de peau de poisson (Same), laissant les Menuki ( décorations ) apparentes. Un autre Tantô, le Kaiken, était utilisé par les femmes des Samourais. D'une taille d'environ 15 à 20 cm, ce poignard, dont le poignée était dans le prolongement parfait du fourreau, était porté dans les manches du kimono. Les femmes s'en servaient pour leur défense rapprochée, ou dans la pire des situations, pour commettre le Jigai (suicide par section des veines) afin de ne pas être capturées.
Ce sabre court d'environ 30 cm, porté à la ceinture (Sashizoe) par les Bushis, était le complément idéal du long Tachi, dans les combats au corps à corps. Sur le champ de bataille, le Tantô était parfois utilisé pour tenter de percer l'armure, mais plus généralement pour couper les cordons des protections ( Kabuto, Sode, etc...) de l'adversaire, et ensuite être introduit sous l'armure afin de tuer l'ennemi.
Généralement monté sans garde (Tsuba), la garde du Tantô n'était pas tréssée, mais recouverte de peau de poisson (Same), laissant les Menuki ( décorations ) apparentes. Un autre Tantô, le Kaiken, était utilisé par les femmes des Samourais. D'une taille d'environ 15 à 20 cm, ce poignard, dont le poignée était dans le prolongement parfait du fourreau, était porté dans les manches du kimono. Les femmes s'en servaient pour leur défense rapprochée, ou dans la pire des situations, pour commettre le Jigai (suicide par section des veines) afin de ne pas être capturées.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire