lundi 18 février 2008



Ryuuku, Shinigami* lambda a,délibérément, fait tomber sa Death Note (dans le but de jouir de la zizanie provoquée par le futur propriétaire du "Carnet" ou "Journal des morts") dans le monde des Humains. Sur Terre, un jeune lycéen surdoué de 17 ans, Yagami Raito, découvre un carnet dont le titre est celui de Death Note. En le lisant, Raito pense qu'il s'agit d'une sorte de farce, comme peuvent l'être les messages de mauvais sort. En effet, il est inscrit sur la Death Note, qu'en écrivant le nom d'une personne et en ayant en tête son visage, le propriétaire du carnet peut la tuer; soit en lui provocant une crise cardiaque si rien n'est mentionné, soit en indiquant clairement les conditions de sa mort. Ryuuku retrouve Raito et lui explique que le Death Note sera le lien entre eux deux et que seul celui qui touche la Death Note peut la voir et l'entendre .Raito se met alors à tester ce livre afin de vérifier la véracité de ce qui y est écrit. Tout d'abord, en regardant une prise d'otages à la télévision, il décide de tuer le criminel sans en préciser la cause. Et effectivement, au bout de 46 secondes le ravisseur s'effondre, mort d'une crise cardiaque. Deuxièmement, en se promenant dans la rue, il aperçoit une scène gênante : un homme et ses compagnons agressent une jeune femme. Comme il était en moto, Raito décide de le tuer en précisant sur la Death Note une mort "par accident". Et une nouvelle fois, l'effet se produisit, l'homme fut projeté brutalement par un camion. Raito détestant la soif de pouvoir et la corruption qui règne dans le japon comme partout ailleur sur la Terre il décide de changer le monde, en le nettoyant de toutes ses impuretés... En quelque sorte, il veut maintenir les criminels dans la terreur d'être tués par une sorte de dieu surnommé rapidemement "Kira". Pendant ce temps, la conférence de l'ICPO se tient et c'est alors qu'apparait l'adversaire de Kira,un détective de génie nommé L...

Une histoire vraiment bien construite qui nous entraine dans un monde fantastique. Tel est Death note.
* : dieu de la mort

Akumetsu


le Japon n'a décidément pas de chance. Bien que des milions de héros et de redresseurs de torts y sévissent, le nombre de méchants (mafieux, racketteurs, politiciens véreux) ne baisse jamais. Les deux auteurs d'Akumetsu nous proposent donc une nouvelle version du héros défendant la veuve et l'orphelin, mais cette fois sous un angle beaucoup moins politiquement correct.

Et pour une fois, le synopsis de l'éditeur est parfait :
Récession économique, nation bureaucrate, corruption... Qui a mis le Japon dans cet état-là ?!
Puisque personne d'autre ne veut s'y coller, un héros va exterminer tous les méchants qui prolifèrent, sans en laisser un seul. Son nom : Akumetsu, le héros le plus méchant de l'histoire. Il va tuer, éliminer, éradiquer le mal au Japon !!
Cette petite description retranscrit parfaitement le ton de la série : violence, perversions, et une bonne grosse dose d'autodérision ! Akumetsu est un manga qui ne se prend pas au sérieux, et sur lequel les auteurs ont véritablement du recul.

Akumetsu n'est pas vraiment un héros ordinaire. Un héros, en temps normal, est un justicier, un redresseur de torts. C'est une personne intelligente qui décide de mettre ses capacités au service des opprimés. Akumetsu est une tête brulée, un être violent et sans concession. Sa méthode est simple : on trouve un gros méchant, on l'humilie, puis on le tue de manière très violente, et on se fait exploser la tête. Exploser ? Oui, mais il semble qu'Akumetsu n'en soit pas affecté, car on le retrouve dès le lendemain à chasser un autre lièvre.

Très sincèrement, la première chose à laquelle m'a fait penser ce manga, c'est à V pour Vendetta ou Batman Bengins. La comparaison est flatteuse, mais assez inexacte. Le seul point commun entre ces deux “héros”, c'est leur goût pour les méthodes expéditives, éloignées des canons du genre. Le reste diverge totalement. Là où le comics était très sérieux, le manga devient délirant, et par là même, comique. Attention, ce ne sont pas les scènes qui se veulent drôle qui le sont (le SD parfois employé est assez raté), mais bien le deuxième degré. Tous les clichés (ou presque) du grand-méchant-pas-beau y passent, sous un angle assez caricatural. Le premier éliminé en est assez représentatif : ancien ministre des finances, il est maintenant conseiller dans une banque, il a détourné des centaines de millions de yens, et on le retrouve en train de peloter des lycéennes (“vendues” par des parents endettés) dans une soirée privée. Au premier degré, c'est affligeant, mais au deuxième, c'est marrant ( pas pour tout le monde cela va de sois).

Le seul problème, c'est qu'en abordant ce manga, on ne sait pas trop si c'est “du lard ou du cochon”. Il faut attendre la fin du premier tome, et une note des auteurs, pour bien voir que ce n'est que du délire, et en aucun cas une vision douteuse de la justice partagée par les auteurs. Passé ce stade, le manga devient tout de suite plus divertissant, et plus agréable à lire.

Techniquement, c'est assez réussi : l'histoire se tient, et est pleine de Deus Ex Machina, prévisibles et attendus. Le dessin est maîtrisé, assez dynamique. Rien de révolutionnaire bien sûr, mais c'est loin d'être déplaisant à regarder. Cela vient sans doute du trait très épais, et des visages parfois un peu vides (au sens vide de traits, pas d'expressions).

Coté édition, c'est du Taïfu, donc c'est propre et agréable. On appréciera particulièrement les petits lexiques qui jouent aussi le rôle de mini encyclopédie, sans laquelle on ne comprendrait aucune des références du manga. Au chapitre des bonnes idées toujours : la petite phrase qui dit quand le tome suivant sortira. Cela évite de devoir faire une recherche sur le net, c'est déjà pas mal.

Au final, on se doute qu'Akumetsu restera dans les esprits. On passe un bon moment à le lire, dès qu'on le prend au deuxième degré. Et pour une fois, fiez vous au petit logo “pour public averti” : Akumetsu, c'est avant tout beaucoup de violence gratuite. Et pour beaucoup c'est là qu'est le plaisir de ce manga! Mais attention Akumetsu reste une pure fiction qui n'est pas à mettre entre toutes les mains.

vendredi 1 février 2008

La mort d'un Roi

Le roi David serait mort d’une maladie cancéreuse et aurait en conséquence souffert auparavant d’hypothermie.

C’est ce que prétend le Dr Louba Bin-Noun, professeur réputée de médecine légale à l’université Ben Gourion de Beersheva.

Dr Loubin s’appuie entre autres sur le premier verset du premier chapitre du livre des Rois dans la Bible: «Le roi David était vieux, chargé de jours; on l’enveloppait de vêtements, sans qu’il en fut réchauffé.» D’après elle, il est maintenant possible de conclure que le Roi David a souffert d’hypothermie, symptôme qui peut être dû à plusieurs facteurs comme l’ostéoporose, une hyper-activité de la glande thyroïdienne et une maladie cancéreuse.» Bin-Noun prétend également que le témoignage biblique, datant d’environ 3.000 ans, est le plus ancien qu’on ait pu trouver au sujet du phénomène de l’hypothermie. Cette observation a d’ailleurs été publiée dans le journal médical «Journal of Gerontology».
Récemment s’est d’ailleurs constitué un forum de médecins intéressés par la médecine durant la période biblique. Des professeurs de médecine du monde entier ont manifesté leur intérêt pour de telles recherches, notamment un professeur de Beyrouth. «Ce nouveau domaine de recherche serait basé sur les versets de la Bible avec un regard vers l’avenir» a déclaré Dr Louba



source: "topinfo.com"

L 'Aibus A380

un avion civil quadriréacteur long-courrier construit par Airbus en Allemagne, Espagne, France et Royaume-Uni et assemblé à Toulouse.

À l'origine, il était proposé en deux version:

  • A380-800 pour transporter de 525 à 853 passagers suivant la configuration (3 classes standard ou classe éco unique)

  • A380-F (pour Freight) en version cargo, pouvant emporter jusqu'à 150 tonnes de fret.

Le développement de la version cargo a été gelé jusqu'en 2015 et les commandes correspondantes annulées. Il existe aussi une version "Flying Palace"destinée au marché des jets d'affaires. Cette version permet notamment à l'avion de rejoindre n'importe quelle destination de par le monde sans escale.

Un nouvel avion géant

Description

Il s'agit du plus gros avion civil jamais conçu et il est, par ses dimensions, le troisième plus gros avion de l'histoire de l'aviation. C'est aussi le premier avion à réaction à disposer d'un double pont intégral (son rival, le Boeing 747, ne dispose que d'un double-pont partiel). Le coût du programme est de 10,7 milliards de dollars, soit l'équivalent de celui du tunnel sous la Manche.


Le projet a été lancé en 1993
et fut baptisé Airbus A3XX. Le premier exemplaire a décollé le 27 avril 2005, l'avion a obtenu le 12 décembre 2006 le certificat de navigabilité après plus de 800 vols et 2 600 heures de vol réalisées par les cinq prototypes.

A fin septembre 2007, 185 appareils ont été commandés et la première livraison a eu lieu le 15 octobre 2007 à Singapoure Ailines qui en commença l'utilisation commerciale sur la ligne reliant Singapoure à Sydney le 25 octobre 2007. Les 455 billets de ce premier vol commercial, qui dura 7h, furent vendus aux enchères entre $560 et $100.380 au profit d'oeuvres caritatives (représentant 1,3 million de dollars au total) .

Contraintes prises en compte

Comparaison de l'A380 avec d'autres avions

Comparaison de l'A380 avec d'autres avions

Les contraintes de taille de l'A380 ont été fixées par Aibus en concertation avec les principales compagnies aériennes, les services officiels et les représentants d'une soixantaine d'aéroports internationaux. Afin de pouvoir utiliser les installations des aéroports existants sans entraîner de modifications radicales des infrastructures, l'A380 devait pouvoir s'inscrire dans un "carré de 80 mètres" . Les dimensions de l'appareil ne devaient ainsi pas dépasser 80 m en longueur et 80 mètres en largeur, la hauteur maximale ayant été fixée à 24 m. Ces contraintes permettent à l'A380 de pouvoir être accueilli partout où peut être accueilli le Boeing 747 et lui permettent de pouvoir manœuvrer facilement sur les parkings et les voies de circulation.

Finalement, l'A380 est un avion de très grande taille comparé aux appareils classiques. Il mesure 73 mètres de long, 79,80 mètres d'envergure et 24,10 mètres de hauteur. Il a détrôné le plus gros des Boeings, le B-747 qui, depuis sa mise en service en 1970, était le plus grand avion de ligne du monde. Il n'est dépassé en dimensions que par :

  • l'avion cargo Antonov An-225 (84 mètres de long) du constructeur ukrainien Antonov qui n'a été construit qu'à un seul exemplaire

  • l'hydravion géant H-4 Hercules (97,5 mètres d'envergure), plus connu sous le nom de Spruce Goose, qui n'a volé qu'une seule fois en 1947.

L'entrée d'air de chacun des quatre réacteurs de l'A380 mesure près de 3,20 mètres (2,94 mètres pour le Rolls-Royce Trent 900 et 3,16 mètres pour le GP7270), ce qui est comparable au diamètre du fuselage d'un A320 (3,96 mètres). Par comparaison, la puissance d'un seul de ces réacteurs est équivalente à celle de 1 500 voitures. Cette motorisation permet à l'A380 de voler à plus de 900 km/h en dépit de sa masse imposante.

Malgré sa taille, l'appareil est conçu pour pouvoir décoller et atterrir sur les pistes des principaux aéroports internationaux. Ses 562 tonnes à pleine charge sont réparties sur les 20 roues de son train principal, les 2 roues du train avant n'étant sollicitées que de manière secondaire. Le nombre important de roues du train principal fait que le poids supporté par chacune d'entre elles est inférieur à celui que chacune des roues d'un Boeing 747 supporte. Les pistes n'ont donc pas à être renforcées.

Les travaux à réaliser par les aéroports concerneront donc principalement les aménagements nécessaires pour embarquer et débarquer jusqu'à 800 passagers à la fois, ainsi que des zones de manœuvre à agrandir légèrement.

Aménagement de la cabine

Comparaison des plans de coupe de l'A380 et du Boeing 747

Comparaison des plans de coupe de l'A380 et du Boeing 747

Le fuselage de l'A380 a une section ovale et non pas ronde. Ce choix d'architecture permet d'avoir deux ponts superposés sur toute la longueur de l'appareil, contrairement au Boeing 747 dont le pont supérieur n'est que partiel.

Les dimensions du fuselage (environ 8,40 mètres de hauteur pour 7,15 mètres de largeur) permettent de disposer d'une surface totale aménagée de 555 m² : 250 m² sur le pont supérieur et 305 m² sur le pont principal.

Ceci permet à l'A380 d'embarquer 555 passagers en configuration 3 classes, soit environ 1 m² par passager. En configuration économique (classe économique ou charter), le nombre de passagers embarqués pourrait monter jusqu'à 853.

Maquette de la cabine d'un A380

Maquette de la cabine d'un A380

Le pont supérieur de l'A380 est similaire à celui d'un Airbus A340. En revanche, le pont inférieur a une superficie 49% plus importante que celle d'un Boeing 747 et permet d'embarquer 35% de passagers supplémentaires : les passagers disposeront donc de plus d'espace et de confort.

La configuration de base en trois classes avec 555 passagers sera de 22 passagers en première classe et 334 en classe économique sur le pont inférieur. Le pont supérieur accueillera lui 96 passagers en classe affaires et 103 en économique .

Les dimensions de la cabine sont telles qu'il sera possible sur certains appareils d'aménager et de proposer aux clients des salles de repos, des boutiques de luxe ou même des bars, car à l'heure actuelle, la maturité de la définition ne permet pas à Airbus de répondre à de telles exigences.

Si les compagnies le souhaitent, elles peuvent également s'abstenir d'embarquer les 13 conteneurs susceptibles d'être accueillis sur le pont inférieur, pour pouvoir installer de nouveaux équipements supplémentaires : bars, bibliothèque, restaurant, cabine avec lit, douches, etc.

Printemps 2009 Mise en ligne par Air France.




source; site téchnique d'Airbus