dimanche 29 juillet 2007

Les écritures Japonaises

Dans les temps anciens, le Japon ne possédait pas de système d’écriture ; la culture et la mythologie du pays étaient donc transmises oralement, de générations en générations. C’est aux alentours du Ve siècle, que l’écriture Kanji fut importée de Chine. Mais, les langues chinoises et japonaises étant très différentes, les japonais créèrent par la suite les écritures Katakana et Hiragana, plus adaptées à la transcription du japonais.
Le Katakana fut inventé par des moines et érudits, afin de faciliter la rédaction et la lecture des textes sacrés ; alors que l’Hiragana fut créé par des membres de la société civile, pour un usage dans la vie de tous les jours. Cependant, les japonais n’abandonnèrent pas le Kanji d’origine pour autant, appréciant toujours la beauté de ses symboles.
De nos jours, il existe donc quatre types d’écriture au Japon : Hiragana, Katakana, Kanji, et Romaji. Le Romaji n’étant rien d’autre que l’alphabet latin utilisé par la plupart des langues européennes (les termes de go japonais mentionnés dans le " petit lexique " sont donnés en Romaji). A l’école primaire, les japonais apprennent en premier lieu l’Hiragana. Ensuite, vient l’étude du Kanji et du Katakana.
A l’inverse des caractères Kanji qui ont chacun leur propre signification, les caractères Hiragana et Katakana sont des symboles phonétiques qui n’ont pas de sens particuliers. Tous les sons de la langue japonaise peuvent être retranscrits indifféremment avec les caractères Hiragana ou Katakana. Ces deux systèmes d’écriture sont composés de caractères de base (kana), ayant chacun leur équivalence dans l’autre système. L’Hiragana est utilisé pour les mots courants de la langue japonaise ; tandis que le Katakana sert le plus souvent à transcrire les noms propres étrangers, ainsi que les mots empruntés à d’autres langues. Le Kanji est de loin le plus complexe de ces sytèmes d’écriture. Ses idéogrammes se comptent par milliers, représentant chacun une idée différente, mais pas nécessairement un son différent. De plus, la plupart des caractères ont plusieurs prononciations possibles. Par exemple, l’idéogramme pour " personne " peut être lu comme jin, nin, hito, bito, ri, etc…

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