lundi 18 février 2008
Ryuuku, Shinigami* lambda a,délibérément, fait tomber sa Death Note (dans le but de jouir de la zizanie provoquée par le futur propriétaire du "Carnet" ou "Journal des morts") dans le monde des Humains. Sur Terre, un jeune lycéen surdoué de 17 ans, Yagami Raito, découvre un carnet dont le titre est celui de Death Note. En le lisant, Raito pense qu'il s'agit d'une sorte de farce, comme peuvent l'être les messages de mauvais sort. En effet, il est inscrit sur la Death Note, qu'en écrivant le nom d'une personne et en ayant en tête son visage, le propriétaire du carnet peut la tuer; soit en lui provocant une crise cardiaque si rien n'est mentionné, soit en indiquant clairement les conditions de sa mort. Ryuuku retrouve Raito et lui explique que le Death Note sera le lien entre eux deux et que seul celui qui touche la Death Note peut la voir et l'entendre .Raito se met alors à tester ce livre afin de vérifier la véracité de ce qui y est écrit. Tout d'abord, en regardant une prise d'otages à la télévision, il décide de tuer le criminel sans en préciser la cause. Et effectivement, au bout de 46 secondes le ravisseur s'effondre, mort d'une crise cardiaque. Deuxièmement, en se promenant dans la rue, il aperçoit une scène gênante : un homme et ses compagnons agressent une jeune femme. Comme il était en moto, Raito décide de le tuer en précisant sur la Death Note une mort "par accident". Et une nouvelle fois, l'effet se produisit, l'homme fut projeté brutalement par un camion. Raito détestant la soif de pouvoir et la corruption qui règne dans le japon comme partout ailleur sur la Terre il décide de changer le monde, en le nettoyant de toutes ses impuretés... En quelque sorte, il veut maintenir les criminels dans la terreur d'être tués par une sorte de dieu surnommé rapidemement "Kira". Pendant ce temps, la conférence de l'ICPO se tient et c'est alors qu'apparait l'adversaire de Kira,un détective de génie nommé L...
Une histoire vraiment bien construite qui nous entraine dans un monde fantastique. Tel est Death note.
* : dieu de la mort
Akumetsu
le Japon n'a décidément pas de chance. Bien que des milions de héros et de redresseurs de torts y sévissent, le nombre de méchants (mafieux, racketteurs, politiciens véreux) ne baisse jamais. Les deux auteurs d'Akumetsu nous proposent donc une nouvelle version du héros défendant la veuve et l'orphelin, mais cette fois sous un angle beaucoup moins politiquement correct.
Et pour une fois, le synopsis de l'éditeur est parfait :
Récession économique, nation bureaucrate, corruption... Qui a mis le Japon dans cet état-là ?!
Puisque personne d'autre ne veut s'y coller, un héros va exterminer tous les méchants qui prolifèrent, sans en laisser un seul. Son nom : Akumetsu, le héros le plus méchant de l'histoire. Il va tuer, éliminer, éradiquer le mal au Japon !!
Cette petite description retranscrit parfaitement le ton de la série : violence, perversions, et une bonne grosse dose d'autodérision ! Akumetsu est un manga qui ne se prend pas au sérieux, et sur lequel les auteurs ont véritablement du recul.
Akumetsu n'est pas vraiment un héros ordinaire. Un héros, en temps normal, est un justicier, un redresseur de torts. C'est une personne intelligente qui décide de mettre ses capacités au service des opprimés. Akumetsu est une tête brulée, un être violent et sans concession. Sa méthode est simple : on trouve un gros méchant, on l'humilie, puis on le tue de manière très violente, et on se fait exploser la tête. Exploser ? Oui, mais il semble qu'Akumetsu n'en soit pas affecté, car on le retrouve dès le lendemain à chasser un autre lièvre.
Très sincèrement, la première chose à laquelle m'a fait penser ce manga, c'est à V pour Vendetta ou Batman Bengins. La comparaison est flatteuse, mais assez inexacte. Le seul point commun entre ces deux héros, c'est leur goût pour les méthodes expéditives, éloignées des canons du genre. Le reste diverge totalement. Là où le comics était très sérieux, le manga devient délirant, et par là même, comique. Attention, ce ne sont pas les scènes qui se veulent drôle qui le sont (le SD parfois employé est assez raté), mais bien le deuxième degré. Tous les clichés (ou presque) du grand-méchant-pas-beau y passent, sous un angle assez caricatural. Le premier éliminé en est assez représentatif : ancien ministre des finances, il est maintenant conseiller dans une banque, il a détourné des centaines de millions de yens, et on le retrouve en train de peloter des lycéennes (vendues par des parents endettés) dans une soirée privée. Au premier degré, c'est affligeant, mais au deuxième, c'est marrant ( pas pour tout le monde cela va de sois).
Le seul problème, c'est qu'en abordant ce manga, on ne sait pas trop si c'est du lard ou du cochon. Il faut attendre la fin du premier tome, et une note des auteurs, pour bien voir que ce n'est que du délire, et en aucun cas une vision douteuse de la justice partagée par les auteurs. Passé ce stade, le manga devient tout de suite plus divertissant, et plus agréable à lire.
Techniquement, c'est assez réussi : l'histoire se tient, et est pleine de Deus Ex Machina, prévisibles et attendus. Le dessin est maîtrisé, assez dynamique. Rien de révolutionnaire bien sûr, mais c'est loin d'être déplaisant à regarder. Cela vient sans doute du trait très épais, et des visages parfois un peu vides (au sens vide de traits, pas d'expressions).
Coté édition, c'est du Taïfu, donc c'est propre et agréable. On appréciera particulièrement les petits lexiques qui jouent aussi le rôle de mini encyclopédie, sans laquelle on ne comprendrait aucune des références du manga. Au chapitre des bonnes idées toujours : la petite phrase qui dit quand le tome suivant sortira. Cela évite de devoir faire une recherche sur le net, c'est déjà pas mal.
vendredi 1 février 2008
La mort d'un Roi
C’est ce que prétend le Dr Louba Bin-Noun, professeur réputée de médecine légale à l’université Ben Gourion de Beersheva.
Dr Loubin s’appuie entre autres sur le premier verset du premier chapitre du livre des Rois dans la Bible: «Le roi David était vieux, chargé de jours; on l’enveloppait de vêtements, sans qu’il en fut réchauffé.» D’après elle, il est maintenant possible de conclure que le Roi David a souffert d’hypothermie, symptôme qui peut être dû à plusieurs facteurs comme l’ostéoporose, une hyper-activité de la glande thyroïdienne et une maladie cancéreuse.» Bin-Noun prétend également que le témoignage biblique, datant d’environ 3.000 ans, est le plus ancien qu’on ait pu trouver au sujet du phénomène de l’hypothermie. Cette observation a d’ailleurs été publiée dans le journal médical «Journal of Gerontology».
Récemment s’est d’ailleurs constitué un forum de médecins intéressés par la médecine durant la période biblique. Des professeurs de médecine du monde entier ont manifesté leur intérêt pour de telles recherches, notamment un professeur de Beyrouth. «Ce nouveau domaine de recherche serait basé sur les versets de la Bible avec un regard vers l’avenir» a déclaré Dr Louba
source: "topinfo.com"
L 'Aibus A380
un avion civil quadriréacteur long-courrier construit par Airbus en Allemagne, Espagne, France et Royaume-Uni et assemblé à Toulouse.
À l'origine, il était proposé en deux version:
A380-800 pour transporter de 525 à 853 passagers suivant la configuration (3 classes standard ou classe éco unique)
A380-F (pour Freight) en version cargo, pouvant emporter jusqu'à 150 tonnes de fret.
Le développement de la version cargo a été gelé jusqu'en 2015 et les commandes correspondantes annulées. Il existe aussi une version "Flying Palace"destinée au marché des jets d'affaires. Cette version permet notamment à l'avion de rejoindre n'importe quelle destination de par le monde sans escale.
Un nouvel avion géant
Description
Il s'agit du plus gros avion civil jamais conçu et il est, par ses dimensions, le troisième plus gros avion de l'histoire de l'aviation. C'est aussi le premier avion à réaction à disposer d'un double pont intégral (son rival, le Boeing 747, ne dispose que d'un double-pont partiel). Le coût du programme est de 10,7 milliards de dollars, soit l'équivalent de celui du tunnel sous la Manche.
Le projet a été lancé en 1993 et fut baptisé Airbus A3XX. Le premier exemplaire a décollé le 27 avril 2005, l'avion a obtenu le 12 décembre 2006 le certificat de navigabilité après plus de 800 vols et 2 600 heures de vol réalisées par les cinq prototypes.
A fin septembre 2007, 185 appareils ont été commandés et la première livraison a eu lieu le 15 octobre 2007 à Singapoure Ailines qui en commença l'utilisation commerciale sur la ligne reliant Singapoure à Sydney le 25 octobre 2007. Les 455 billets de ce premier vol commercial, qui dura 7h, furent vendus aux enchères entre $560 et $100.380 au profit d'oeuvres caritatives (représentant 1,3 million de dollars au total) .
Contraintes prises en compte
Comparaison de l'A380 avec d'autres avions
Les contraintes de taille de l'A380 ont été fixées par Aibus en concertation avec les principales compagnies aériennes, les services officiels et les représentants d'une soixantaine d'aéroports internationaux. Afin de pouvoir utiliser les installations des aéroports existants sans entraîner de modifications radicales des infrastructures, l'A380 devait pouvoir s'inscrire dans un "carré de 80 mètres" . Les dimensions de l'appareil ne devaient ainsi pas dépasser 80 m en longueur et 80 mètres en largeur, la hauteur maximale ayant été fixée à 24 m. Ces contraintes permettent à l'A380 de pouvoir être accueilli partout où peut être accueilli le Boeing 747 et lui permettent de pouvoir manœuvrer facilement sur les parkings et les voies de circulation.
Finalement, l'A380 est un avion de très grande taille comparé aux appareils classiques. Il mesure 73 mètres de long, 79,80 mètres d'envergure et 24,10 mètres de hauteur. Il a détrôné le plus gros des Boeings, le B-747 qui, depuis sa mise en service en 1970, était le plus grand avion de ligne du monde. Il n'est dépassé en dimensions que par :
l'avion cargo Antonov An-225 (84 mètres de long) du constructeur ukrainien Antonov qui n'a été construit qu'à un seul exemplaire
l'hydravion géant H-4 Hercules (97,5 mètres d'envergure), plus connu sous le nom de Spruce Goose, qui n'a volé qu'une seule fois en 1947.
L'entrée d'air de chacun des quatre réacteurs de l'A380 mesure près de 3,20 mètres (2,94 mètres pour le Rolls-Royce Trent 900 et 3,16 mètres pour le GP7270), ce qui est comparable au diamètre du fuselage d'un A320 (3,96 mètres). Par comparaison, la puissance d'un seul de ces réacteurs est équivalente à celle de 1 500 voitures. Cette motorisation permet à l'A380 de voler à plus de 900 km/h en dépit de sa masse imposante.
Malgré sa taille, l'appareil est conçu pour pouvoir décoller et atterrir sur les pistes des principaux aéroports internationaux. Ses 562 tonnes à pleine charge sont réparties sur les 20 roues de son train principal, les 2 roues du train avant n'étant sollicitées que de manière secondaire. Le nombre important de roues du train principal fait que le poids supporté par chacune d'entre elles est inférieur à celui que chacune des roues d'un Boeing 747 supporte. Les pistes n'ont donc pas à être renforcées.
Les travaux à réaliser par les aéroports concerneront donc principalement les aménagements nécessaires pour embarquer et débarquer jusqu'à 800 passagers à la fois, ainsi que des zones de manœuvre à agrandir légèrement.
Aménagement de la cabine
Comparaison des plans de coupe de l'A380 et du Boeing 747
Le fuselage de l'A380 a une section ovale et non pas ronde. Ce choix d'architecture permet d'avoir deux ponts superposés sur toute la longueur de l'appareil, contrairement au Boeing 747 dont le pont supérieur n'est que partiel.
Les dimensions du fuselage (environ 8,40 mètres de hauteur pour 7,15 mètres de largeur) permettent de disposer d'une surface totale aménagée de 555 m² : 250 m² sur le pont supérieur et 305 m² sur le pont principal.
Ceci permet à l'A380 d'embarquer 555 passagers en configuration 3 classes, soit environ 1 m² par passager. En configuration économique (classe économique ou charter), le nombre de passagers embarqués pourrait monter jusqu'à 853.
Maquette de la cabine d'un A380
Le pont supérieur de l'A380 est similaire à celui d'un Airbus A340. En revanche, le pont inférieur a une superficie 49% plus importante que celle d'un Boeing 747 et permet d'embarquer 35% de passagers supplémentaires : les passagers disposeront donc de plus d'espace et de confort.
La configuration de base en trois classes avec 555 passagers sera de 22 passagers en première classe et 334 en classe économique sur le pont inférieur. Le pont supérieur accueillera lui 96 passagers en classe affaires et 103 en économique .
Les dimensions de la cabine sont telles qu'il sera possible sur certains appareils d'aménager et de proposer aux clients des salles de repos, des boutiques de luxe ou même des bars, car à l'heure actuelle, la maturité de la définition ne permet pas à Airbus de répondre à de telles exigences.
Si les compagnies le souhaitent, elles peuvent également s'abstenir d'embarquer les 13 conteneurs susceptibles d'être accueillis sur le pont inférieur, pour pouvoir installer de nouveaux équipements supplémentaires : bars, bibliothèque, restaurant, cabine avec lit, douches, etc.
Printemps 2009 Mise en ligne par Air France.
source; site téchnique d'Airbus
mercredi 14 novembre 2007
La chevalerie |
Le jeune enfant appelé à devenir chevalier était généralement placé, pour son éducation, chez son seigneur. Dès son arrivée, on lui faisait rencontrer le cheval à l'écurie, à la forge, à la sellerie, où on lui montrait comment nourrir, soigner et harnacher ce qui serait l'outil le plus précieux de son métier.
Adolescent, il servait d'écuyer aux chevaliers, le mot écuyer venant d' "écu" qui désignait le bouclier. Afin que les chevaliers arrivent en pleine forme sur le champ de bataille, l'écuyer était chargé de transporter son équipement , notamment le bouclier qui était très lourd. En pleine bataille il relevait les chevaliers désarçonnés ou leur amenait une nouvelle monture.
Former un guerrier, rompu à l'exercice de l'escrime à cheval, demandait des années. On leur donnait les chevaux les plus rétifs qu'ils devaient dompter sous l'œil des moniteurs. Ils en sortaient couverts de plaies et de bosses, et beaucoup y laissaient leur vie ou devenaient estropiés. Vers 18 - 20 ans, la cérémonie de l'adoubement consacrait l'état de chevalier. Lors de cette cérémonie, il recevait le destrier, les éperons, l'épée et le manteau, ainsi qu'un geste symbolique, un coup sur la nuque du plat de la main (la colée), plus tard transformé en léger coup du plat de l'épée sur l'épaule.
Les chevaux :
Les chevaux était l'objet de considération et de convoitise. Les plus riches seigneurs se disputaient les meilleurs, pour lesquels ils pouvaient se ruiner. Les marchands de chevaux comptaient alors parmi les hommes d'affaire les plus riches. Les paysans étaient contraints de livrer de grosses quantités d'avoine aux écuries seigneuriales, qui pour un château de 20 chevaliers, comptaient 100 chevaux à nourrir.
Si chaque chevalier devait avoir 5 ou 6 chevaux à disposition, c'est que le cheval était fragile sur les champs de bataille où il pouvait être blessé, tué, à bout de force, ou capturé par l'ennemi. De plus, il existait différent type de chevaux selon leurs usages. Les moins bons, les "roncins" et les juments transportaient les gens et les bagages. Les meilleurs étalons, les "destriers" participaient à l'action militaire. On les appelle destriers car on les menait de la main droite (dextre). On importait des chevaux robustes d'Allemagne, des haquenées d'Angleterre, mais les plus prisés provenaient des élevages arabes d'Andalousie; ils étaient très trapus pour pouvoir emporter au galop un cavalier avec ses 30 kilos d'armures et d'armements. Car, avec le temps, l'armure des chevaliers va se renforcer et donc s'alourdir. En 1214 on commençait aussi à barder de fer la poitrine et les flancs des chevaux de guerre. Les ferrures à clous équipaient déja les sabots des chevaux en Europe depuis le IVème siècle.
Au combat :
Si au début du Moyen Age l'arme offensive était le glaive, il fut remplacé par la lance, que l'on projetait de loin sur l'ennemi. Une véritable révolution apparue au XIème siècle quand il apparut qu'il valait mieux garder la lance en main, fermement calée sous l'aisselle, tout en fonçant sur l'ennemi pour percer son armure ou le désarçonner. Cette méthode de cavalerie lourde fut rendue possible par la généralisation des étriers (apparus au VIIIème siècle en Europe) et de la selle profonde et enveloppante (Xème siècle), deux éléments qui rendent solidaire le cavalier et son cheval, et transforment ainsi la vitesse du cheval en puissance d'impact.
Lorsque l'ennemi était en vue, le chevalier descendait de son roncin qui l'avait transporté, puis enfourchait son destrier et prenait des mains de son écuyer le bouclier et la lance. Il s'approchait alors au trot, puis arrivé à 30mètres, il éperonnait son cheval et se lançait sur l'ennemi, la lance solidement coincé sous son aisselle droite, en l'abordant par la gauche. En fait, à cause du poids des armes et des armures du chevalier et du cheval, tout cela se passait lentement, comme dans un film au ralenti, bien loin des charges de cavaleries du XVIIIème siècle.
Entre chevaliers, on préférait désarçonner l'ennemi plutôt que de le tuer. On pouvait ainsi tirer une rançon pour la libération du chevalier. On récupérait aussi son cheval, car un bon destrier entraîné à la guerre valait fort cher. Au XIIème siècle, la guerre était permanente, les chevaliers passaient chaque été à combattre car la guerre était un jeu, le divertissement principal de la noblesse. Les chevaliers passaient aussi beaucoup de temps à cheval pour chasser dans les forêts, où l'homme ne sortait pas toujours vivant du combat avec le gros gibier.
Les tournois :
Au XIème siècle une autre manière de contenir la turbulence des chevaliers s'instaura dans le Nord de la France, le tournoi. Jusqu'au XIIIème siècle, le tournoi se différencie peu de la guerre. Plusieurs fortes équipes se disputent alors la victoire devant des experts. Les tournois se déroulent dans un vaste espace incluant château ou cité, bois et champs. Au signal donné, 2 ou 3 bandes de plusieurs centaines de guerriers se jettent furieusement les uns contre les autres, c'est la mêlée. Tous les coups sont permis, seuls des zones de repli, où les participants peuvent se reposer, permet de le distinguer d'une vraie guerre.
Outre la gloire, le gain demeure l'attrait principal du tournoi. On peut y gagner le prix, mais aussi des chevaux, des armures, des armes ou même de l'argent, issu des rançons ou du rachat des équipements pris. En fin de tournoi, une grosse foire aux chevaux s'organisait où les maquignons discutaient du prix des bêtes.
A partir du XIVème siècle, les tournois se transforment en joutes, qui opposent 2 chevaliers face à face, dans un espace réduit entouré de palissades, les lices. Ces tournois deviennent alors plus ludiques que guerriers, festifs et même mondains.
L'équipement à cheval :
Le heaume : c'est le casque; d'abord muni d'une simple protection nasale, de forme légèrement pointu, il évolue au XIIIème siècle vers un modèle plus fermé, ne laissant qu'une ou deux fentes pour la vue, reposant sur les épaules, et de forme plus arrondie, puis plus plat au sommet.
Le haubert : c'est la cote de maille, relativement souple, qui descend jusqu'au genoux, fendue devant et derrière pour permettre de monter à cheval. Elle est formée de petits anneaux de fil de fer entrelacés, engagés les uns dans les autres puis rivés. On réalise aussi des moufles de maille, des chausses de maille et des coiffes de maille. Le haubert protège contre les coups d'épée ou les flèches, mais non contre l'arbalette ou la lance.
L'armure plate : au XIIIème siècle le haubert se renforce de plaques de métal, puis au XIVème siècle on dispose d'une armure entièrement formée d'élements rigides articulés qui, au XVème siècle évince l'armure de maille.
Le bouclier ou écu : en bois puis en fer, de forme étroite et longue, pointue à la base, il est tenu au bras gauche ou suspendu au cou du chevalier pour chevaucher; il protège surtout son coté gauche.
L'épée : elle était faite au départ pour le combat à pied, pour littéralement fendre l'adversaire; pour cela elle était assez épaisse, mesurait un bon mètre et pesait 2 à 3 kg, avec une longue poignée pour la saisir à 2 mains.
La lance : tige de bois terminé par une pointe en fer, de 2.5m de longueur, elle devait être assez solide pour ne pas éclater sous les chocs frontaux.
Les éperons : ils sont à molette, avec des pointes de 4cm de longueur.
La barde : c'est l'armure complète qui protégeait le cheval de bataille. Elle est fortement articulé au niveau de l'encolure. Au tournoi, le cheval ne portait généralement que la partie qui protège la tête, le chanfrein.
Le chanfrein : protège la tête du cheval, avec une partie articulée qui se rabat sur la nuque. Très souvent, au centre du chanfrein se trouve une pointe d'une vingtaine de centimètre, telle une licorne.
Avec tout le poids et la rigidité de cet équipement, on imagine la fatigue du cheval, la vulnérabilté du chevalier tombé à terre, et aussi la chaleur étouffante les jours d'été!
La disparition de la chevalerie :
Avec le temps, surtout à partir du XVIème siècle, l'adoubement de nouveaux chevaliers par les seigneurs devient de plus en plus chère. Ainsi les effectifs de la cavalerie de choc vont diminuer fortement. En même temps, sur les champs de bataille, la cavalerie lourde devient inefficace face aux troupes à pieds, groupées en bloc, hérissées de hallebardes et d'arbalètes. L'armure, pour se protéger des coups de mousquet, devient si lourde qu'on ne peut plus la porter. La Chevalerie va alors devenir une simple dignité, une sorte de confrérie avec son code d'honneur.
La Gravité
La gravitation a toujours constitué un sujet de grand intérêt pour l'humanité. Sa nature omniprésente et "immatérielle", presque "magique", en est peut-être la raison profonde. Avant la révolution newtonienne, la gravitation était assimilée à une propriété intrinsèque des corps. Selon les conceptions aristotéliciennes, la nature était composée de quatre éléments fondamentaux : l'air, le feu, l'eau et la terre. Chacun de ces éléments possédaient en eux-mêmes les principes qui présidaient à leurs mouvements. Ainsi, le feu, de même essence que les astres, cherchait-il à rejoindre ses derniers ce qui lui imprimait naturellement un mouvement ascendant. A l'inverse, la terre, et tous les corps composés à partir de cet élément, tendaient-ils à se déplacer vers le sol. L'image du Monde que nous renvoie la philosophie d'Aristote et de ses prédécesseurs est celle d'un univers hiérarchisé, constitué de niveaux de perfection croissants, allant de l'imperfection (la Terre) à la perfection absolue des Dieux (les astres). Dans cette vision du monde en forme de pelures d'oignon concentriques, la Terre occupait donc nécessairement la position centrale.
La mécanique newtonienne et classique a jeté un éclairage rationnel sur la gravitation, l'intégrant au grand édifice des lois de la nature. La gravitaiton y jouissait même du statut de loi universelle. A l'aide d'une formule très simple, l'Homme pouvait dès lors calculer la trajectoire des planètes et bientôt celle des satellites artificiels. Cependant, les bouleversements qui ont frappé la physique du XXième siècle - la relativité et la mécanique quantique - n'ont pas épargné notre vision et notre compréhension du phénomène gravitationnel. De force universelle, la gravitation a été "reléguée" à une simple manifestation de la courbure d'un espace-temps relativiste "élastique" pour finalement se dissoudre dans les incertitudes et l'indéterminisme de la physique quantique. Aujourd'hui, trois siècles après la publication des Philosophiae Naturalis Principia Mathematica (Principes mathématiques de philosophie naturelle) de Newton, il est tout à fait légitime de se poser la question de la nature profonde de la gravitation. Après tout ce chemin parcouru par l'aventure scientifique, cette question revient avec encore plus de résonnance : qu'est-ce que la gravitation ?
A titre d'introduction à la gravitation newtonienne, je vous propose l'extrait d'un article paru dans le magazine scientifique La Recherche La Recherche (numéro de novembre 1997) intitulé La Gravitation. L'auteur de cet article est Stéphanie RUPHY, journaliste à La Recherche, avec la collaboration de
Jean-Marie Lévy-Leblond, professeur de physique à l'université de Nice.
Pourquoi les corps tombent-ils ?
Parce qu'ils sont attirés par la Terre. C'est la manifestation la plus familière de la force de gravitation, l'une des forces fondamentales à l'oeuvre dans l'Univers. Quand elle est exercée par la Terre, cette force attractive est souvent appelée gravité ou pesanteur. On doit à Galilée la première théorie physique de la chute des corps. Auparavant, l'explication aristotélicienne prévalait depuis près de deux mille ans. Elle s'inscrivait dans la conception d'un monde hiérarchisé, formé de lieux différenciés. Dans le monde sublunaire, ce qu'on nommait «gravité» était une qualité des corps lourds qui tendaient à rejoindre leur «lieu naturel» au centre de la Terre, identifié à celui de l'Univers. Les corps légers, comme le feu, se mouvaient, eux, naturellement vers le haut. Galilée montra que si l'on fait abstraction de la résistance de l'air, tous les corps, lourds et légers, tombent vers le sol avec une même accélération (on sait aujourd'hui que cette accélération vaut environ 9,8 mètres par seconde carrée). Galilée aurait vérifié expérimentalement cette loi, à plusieurs reprises, en lâchant du haut d'un édifice des poids inégaux : les poids venaient heurter le sol pratiquement au
même instant. Il réalisa également de nombreuses expériences de boules roulant le long de plans inclinés. Toutes ces expériences lui permirent de saisir correctement la relation entre force et mouvement : seule l'application d'une force peut modifier l'état demouvement d'un corps. En l'absence de force, cet état reste inchangé et le corps garde un mouvement rectiligne uniforme ou reste au repos (c'est le principe d'inertie). Mais la relation entre force et mouvement demeurait qualitative chez Galilée. C'est Newton qui en donnera une version quantitative dans ses Principes mathématiques de philosophie naturelle parus en 1687, sous la forme de sa
seconde loi du mouvement : l'accélération d'un corps est proportionnelle à la force imprimée et s'effectue dans la direction de la droite d'action de cette force. Cette loi est inséparable de deux autres lois énoncées par Newton (la première reprend le principe d'inertie galiléen, la troisième stipule l'égalité de l'action et de la réaction) et l'ensemble de ces trois lois du mou-vement ouvrira la route vers la loi de la gravitation universelle.
Que dit la loi de la gravitation universelle ?
Newton formule l'hypothèse audacieuse selon laquelle la Lune «tombe» sur la Terre de la même manière qu'un objet (une pomme par exemple...) tombe sur le sol. Mais en raison de sa vitesse initiale, la Lune décrit une trajectoire curviligne. Chute verticale et mouvement orbital sont donc des mouvements de même nature. Puis Newton étend cette hypothèse à tout corps céleste en orbite et aboutit à la loi suivante : «Deux corps quelconques s'attirent selon une force proportionnelle au produit de leur masse et inversement proportionnelle au carré de la distance qui lessépare». En combinant cette loi et ses lois du mouvement, il peut alors retrouver par le calcul les trois lois kléperiennes régissant le mouvement des planètes autour du Soleil. Newton achève ainsi d'abolir la frontière aristotélicienne entre phénomènes terrestres et célestes. Sa loi de la gravitation devint universelle à double titre.
D'abord parce qu'elle s'applique à tous les corps. Ensuite parce que la notion de force attractive est adoptée comme hypothèse de principe dans toute la physique du XVIIIe siècle. Son domaine d'application déborde alors largement le champ de la mécanique céleste. Cohésion de la matière, interactions physico-chimiques, propagation de la lumière, etc., tous ces phénomènes doivent pouvoir s'expliquer selon Newton et ses successeurs en termes de forces attractives physiquement analogues à la gravitation et tout aussi mathématiquement explicables.
Ce n'est qu'avec la mise en évidence de la nature spécifique des forces électriques et magnétiques à la fin du XVIIIe siècle, puis des interactions au sein du noyau de l'atome au XXe siècle que la gravitation perdra ce caractère universel en ne devenant que l'une des forces fondamentales de l'Univers.
Comment s'explique le phénomène des marées ?
L'attraction gravitationnelle mutuelle de la Lune et de la Terre tend à les faire se rapprocher l'une de l'autre. Mais cette attraction est compensée par la force centrifuge de rotation de la Terre, comme de la Lune, autour de leur centre d'inertie. Au centre de la Terre, la force centrifuge et la force d'attraction exercée par la Lune se compensent. Mais ce n'est pas le cas en un point quelconque de la surface terrestre car les deux forces varient en sens contraire : plus un point est éloigné du centre de gravité Terre-Lune, plus la force centrifuge qu'il subit sera grande, alors qu'au contraire l'attraction gravitationnelle exercée par la Lune décroît avec la distance.
Les deux forces ne se compensent donc pas à la surface de la Terre et leur différence est à l'origine des marées : au point A, la force centrifuge est insuffisante pour contre-balancer l'attraction gravitationnelle, A va donc tendre à se déplacer vers la Lune. Inversement, au point B la force centrifuge est plus grande que la force exercée par la Lune et B va donc tendre à s'en éloigner. Voilà pourquoi il y a sur Terre une marée deux fois par jour. Ce phénomène d'attraction différentielle affecte l'ensemble de la surface terrestre, mais seule la déformation des océans est facilement perceptible, la croûte terrestre étant trop rigide pour que sa forme soit significativement altérée. Cette déformation s'accentue lorsque le Soleil est aligné avec la Lune et la Terre et ajoute alors son effet de marée propre. C'est donc à la pleine Lune et à la nouvelle Lune que les marées sont les plus spectaculaires.
Quel rôle joue la gravitation dans les astres ?
C'est elle qui assure la cohésion des quelque 1057 atomes qui composent une étoile comme notre Soleil. Une traduction visuelle immédiate de ce rôle est la forme sphérique des étoiles, et plus généralement des planètes, satellites et autres astres de taille supérieure à une valeur critique de l'ordre d'une centaine de kilomètres. Les objets de dimension plus modeste, comme les astéroïdes, présentent au contraire des formes variées, souvent très irrégulières. Cette différence s'explique par la nature des forces qui assurent principalement la cohésion de la matière. Pour les petits corps, ce sont les forces électriques qui l'emportent. Ces forces étant à courte portée effective, elles sont indifférentes à la forme globale de l'objet. Alors que pour les plus gros corps, c'est la gravitation qui domine et impose une compacité maximale qui se traduit par une forme sphérique.
La gravitation gouverne toute la vie d'une étoile. Celle-ci se forme par effondrement gravitationnel d'un nuage de gaz : les particules, d'abord dispersées, s'attirent et se rapprochent. Cette contraction libère de l'énergie qui se convertit en énergie thermique et en rayonnement lumineux. La gravitation est donc pour une étoile une première source directe de rayonnement. Mais si c'était la seule, une étoile comme notre Soleil ne pourrait briller qu'environ trente millions d'années ! Grâce à l'énergie thermique libérée, température et pression de l'étoile augmentent à mesure qu'elle se contracte, jusqu'au déclenchement des réactions nucléaires. La gravitation assure ainsi un confinement suffisant du gaz au coeur de l'étoile pour que se produise la fusion de l'hydrogène en hélium, principale source du rayonnement stellaire. L'étoile se trouve alors dans un état d'équilibre hydrostatique où force de pression interne et gravitation se compensent.
ET POUR VOUS DONNER UN EXEMPLE:
mardi 13 novembre 2007
L'histoire de Halo
La planète Terre existe toujours mais la surpopulation a contraint un grand nombre de ses anciens habitants à coloniser d'autres mondes.
Les voyages supraluminiques sont désormais une réalité et le gouvernement unifié de la Terre, grâce au Commandement Spatial des Nations Unies, a tout mis en oeuvre pour favoriser la colonisation.
Des millions d'hommes vivent à présent sur les planètes habitables d'autres systèmes stellaires.
Clef de voûte des efforts de colonisation humains, la planète Reach abrite un chantier naval interstellaire où sont construits les vaisseaux coloniaux civils ainsi que les vaisseaux de guerre des forces armées du CSNU.
Compte tenu de sa proximité de la Terre, Reach est aussi un centre d'activité scientifique et militaire.
Il y a 32 ans, tout contact avec la lointaine colonie Harvest fut soudainement interrompu.
Un groupe d'intervention avais été détaché pour enquêter, mais il fut presque intégralement détruit, seul un vaisseau très endommagé parvint à revenir sur Reach.
Son équipage raconta qu'un vaisseau extraterrestre apparemment invincible avait écrasé les forces humaines sans la moindre difficulté.
Ainsi se déroula la première rencontre avec un groupe de races extraterrestres, unies par leur fanatisme religieux: les Covenants.
Le haut clergé Covenant ayant jugé l'humanité indigne de leurs dieux, leur caste de guerriers lancèrent une guerre sainte sans merci contre le genre humain.
Après une série de défaites écrasantes et la perte de plusieurs colonies, l'amiral Preston Cole du CSNU avait établit le protocole qui porte aujourd’hui son nom et interdisant à tout vaisseau humain d'attirer, même par inadvertance, les Covenants jusqu'à la Terre.
S'ils doivent se replier, les vaisseaux doivent impérativement éviter les vecteurs menant à la Terre, même si cela les oblige à s'enfoncer dans l'espace sans calculs de navigation appropriés.
Les vaisseaux sur le point d'être capturés doivent s'autodétruire.
Sur Reach, un projet militaire secret visant à créer des super soldats cyborgs avait pris une importance capitale.
Lors des essais de déploiement, les soldats du projet SPARTAN-II avaient enregistré des résultats impressionnants contre les Covenants, mais ils étaient trop peu nombreux pour pouvoir renverser le cours de la guerre.
l n'y a pas longtemps, les soldats SPARTAN-II existants avaient été rappelés sur Reach pour y être perfectionnés.
Leur mission était la suivante: aborder un vaisseau Covenant et localiser leur monde.
Mais deux jours avant le début de cette mission, les forces ennemies ont attaqué la planète Reach et anéantit la colonie.
Les Covenants étaient désormais aux portes de la Terre.
Un vaisseau, le Pillar of Autumn, était parvenu à prendre la fuite avec à son bord le dernier SPARTAN-II avant de s'enfoncer dans l'espace intersidéral dans l'espoir d'attirer les Covenants loin de la Terre.